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OL-Real Madrid : les joueurs lyonnais

Lloris : finalement peu de travail à effectuer. Il s’est bien détendu sur un premier coup franc de Ronaldo (31e) et ne pouvait rien sur le second qui a terminé sur le poteau (49e). Malchanceux sur le but de Benzema, le ballon glissant entre ses jambes et effleurant sa main gauche. Il devrait être beaucoup plus sollicité au match retour. Pas sûr que cela lui déplaise…

 

Réveillère : quasiment intraitable au marquage de Ronaldo, surtout en première période. Il n’a jamais compté ses efforts, n’hésitant pas à apporter sa contribution offensivement, à l’image d’un bon centre dégagé de justesse par Pepe devant Gourcuff.

 

Cris : il semblait revenir en forme ces dernières semaines. Cela s’est confirmé mardi soir. Le policier a largement contribué à la mauvaise prestation d’Adebayor, tout en gagnant de précieux duels tout au long du match. Du solide.

 

Lovren : très concentré dans les duels, plutôt à l’aise dans le placement, il a coupé plusieurs ballons chauds. Dommage que ses relances ne soient pas à la hauteur de son investissement défensif.

 

Cissokho : sur une pente ascendante, comme Cris, il a confirmé de belle manière, lui aussi. Son entente avec Bastos, en première période, s’est révélée très intéressante, d’autant qu’il n’a jamais hésité à dédoubler dans son couloir. Défensivement, Di Maria lui a causé quelques misères, mais il n’a jamais été réellement mis en difficulté.

 

Toulalan : ah ce fameux ballon perdu à la 65e minute… Il coûte cher à l’arrivée et terni forcément la prestation d’ensemble du milieu lyonnais. Mais, cela ne doit pas faire oublier le grand abattage dont il a fait preuve durant 90 minutes, harcelant ses adversaires et récupérant de nombreux ballons. Il a également amorcé plusieurs actions offensives et a même frappé au but, en fin de match. Le « vrai » Toulalan est bel et bien de retour.

 

Kallström : une première mi-temps assez phénoménale, où il a gagné un nombre conséquent de ballons en milieu de terrain, tout en portant le danger dès que possible. Auteur d’une frappe trop écrasée à la 25e minute, il s’est un peu éteint par la suite face au pressing madrilène. Remplacé par Pjanic (77e).

 

Gourcuff : du bon moins et du moins, comme souvent avec lui. Mais, le bon l’emporte tout de même légèrement, dans une période où il semble monter en puissance au fil des matchs. Il a plutôt bien tiré les coups de pieds arrêtés, signe d’un regain de confiance. Mais il gagnerait beaucoup à simplifier son jeu, ce qu’il a su faire parfois, à l’image de ce décalage en une touche pour Delgado, en première période (39e). Le 4-2-3-1 lui convient, c’est certain. A lui de peser encore davantage au match retour.

 

Delgado : le meilleur lyonnais de la première période. D’abord à gauche, puis ensuite à droite, il a été dans tous les bons coups, mettant au supplice les défenseurs madrilènes, comme sur cette faute grossière de Sergio Ramos qui a valu le premier carton jaune de la soirée (10e). Son physique ne lui permettant malheureusement pas de jouer plus de 70 minutes, il a baissé de pied au retour des vestiaires avant d’être logiquement remplacé par Pied.

 

Bastos : son positionnement, voulu par Claude Puel, reste un mystère. Sans pied droit, il a vendangé une belle occasion d’entrée de match (4e). Il est ensuite passer à gauche et, comme par hasard, tout a changé. Il alors multiplié les débordements et les centres bien sentis, à l’instar de ce ballon repoussé par Casillas dans les pieds de Gomis pour la plus grosse occasion de la première période (34e). Bizarrement repassé à droite, il n’a presque plus pesé après la pause… Remplacé par Briand.

 

Gomis : un match forcément compliqué pour lui dans un schéma à une seule pointe. De fait, il n’a eu que très peu l’occasion de se mettre en évidence durant une bonne partie du match. Comme à son habitude, il n’a jamais rechigné à la tâche néanmoins, et cela a failli payer une première fois, sur le ballon mal repoussé par Casillas, alors qu’il était lui-même au départ de l’action (34e). Cela a payé la seconde fois, quand il a bien suivi la déviation de Cris pour offrir à l’OL une égalisation importantissime à sept minutes du terme. Un vrai lion.

 

Pied : entré à la 70e, il a été averti sur son premier ballon. Un mauvais signe, confirmé ensuite par quelques maladresses et un manque d’impact. La comparaison avec Delgado s’est révélée criante, mais Jérémy n’a que 22 ans. Pas avare d’efforts, il a tout de même participé aux bonnes dix dernières minutes.

 

Briand : prenant la place de Bastos à la 70e, lui a su apporter un tonus que ne pouvait plus fournir le Brésilien. Au moins, lui, jouait-il à son meilleur poste.  Résultat : beaucoup d’activité, de mobilité, mais pas toujours de réussite, la faute à un jeu toujours un peu trop brouillon. Une vraie alternative, néanmoins, à Bastos, qui sera suspendu au match retour.

 

Pjanic : Lui aussi est entré sur le terrain avec plein d’énergie (77e). Son physique lui pose toujours quelques problèmes, mais ses mouvements et sa vision du jeu ont été précieux à un moment où l’OL poussait pour égaliser. C’est d’ailleurs lui qui amène l’égalisation sur un coup franc bien ajusté (et légèrement dévié) à 35 mètres. Après avoir disparu de la circulation pendant de longs mois, le héros de Bernabeu, l’an passé, semble remonter la pente petit à petit. De bon augure avant le retour à Madrid ?

 

Lire aussi l'analyse: OL-Real Madrid: de la vie, de l'espoir

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